“Le Royaume-Uni apaisera les préoccupations des États-Unis liées à l’accord sur les Chagos” : déclaration faite par Stephen Doughty, le ministre britannique des Affaires étrangères. C’était mercredi dernier à la Chambre des communes. Doughty qui répondait à une question de Nigel Farage, leader du parti UK Reform, a aussi souligné que l’accord entre le Royaume-Uni et Maurice “était inévitable” compte tenu, dit-il, que la Cour internationale de justice ne reconnaît pas la souveraineté britannique sur les Chagos.
Dans un article mis en ligne mercredi, le journal britannique The Independent révèle que le nouveau Président élu des États-Unis, qui prend officiellement ses fonctions le 20 janvier, « cherche un avis juridique auprès du Pentagone pour contester l’accord controversé ».
Selon The Independent, « l’avenir des îles Chagos et d’une base aérienne secrète entre le Royaume-Uni et les États-Unis s’annonce comme un point de friction précoce entre Donald Trump et sir Keir Starmer, Premier ministre britannique, alors que le Président élu cherche à bloquer l’accord controversé signé par le Premier ministre et soutenu par Joe Biden ».
Citant des sources au sein du gouvernement américain, il soutient que Donald Trump envisage de « s’opposer à l’accord, qui doit entrer en vigueur après son investiture en janvier, par crainte pour la sécurité mondiale ». Cela fait suite à un lobbying de Nigel Farage auprès de l’équipe de Trump.
0 Comments