Du nouveau dans le domaine de l’éducation. L’école Père Henri Souchon – Oasis de Paix, sanctuaire d’apprentissage pour les enfants en échec scolaire ou en difficulté, située à Pointe-aux-Sables, devient un centre de formation. Le lancement officiel a eu lieu, le mercredi 28 août dernier en présence de la ministre de l’Education Leela Devi Dookun-Luchoomun.

En effet, l’ONG Oasis de Paix a été fondée en 2006 par le père Henri Souchon et Monique Leung, avec pour objectif d’offrir un accompagnement et une formation en « Basic Literacy and Numeracy », ainsi que vocationnelle à des enfants vulnérables. Désormais, l’Oasis de Paix Educational and Vocational Training Centre pourra accueillir un plus grand nombre de jeunes issus de régions défavorisées et éprouvant des difficultés scolaires, dont ceux du Bright Up Programme. Cela, grâce à l’accompagnement de la NSIF, qui mettra le financement et les ressources nécessaires à sa disposition.

Leela Devi Dookun-Luchoomun a, lors de son discours de circonstance fait ressortir que la réforme globale de l’éducation entrepris par le gouvernement vise à garantir l’accès de chaque enfant à une éducation de qualité. À titre d’exemple, elle a cité l’introduction du programme Bright Up, qui aide les enfants en difficulté à réussir leur examen pour le National Certificate of Education (NCE).

« Avec l’Oasis de Paix, les enfants auront la possibilité de faire le NC1 et le NC2 et, par la suite, ils pourront rejoindre le Bright up programme, avoir un ‘stipend’ et commencer à travailler. L’État, avec l’aide de l’ONG, s’assure qu’aucun enfant ne ressort sans avoir appris quelque chose de concret », a souligné la ministre de l’Education.

La ministre de l’Education n’a pas manqué de faire ressortir que la réforme se concentre sur le développement holistique, répondant ainsi à la fois aux besoins académiques et sociaux par le biais de programmes d’intervention précoce et de ressources supplémentaires provenant d’ONG. L’intégration des niveaux NCE1 et NCE2, ainsi que diverses formations professionnelles, notamment l’enseignement technique et professionnel, visent à préparer les élèves à des parcours professionnels diversifiés.

Quant à Menon Munien, il a souligné que ce projet de transformation de l’école Père Henri Souchon en un centre vocationnel symbolise une collaboration majeure entre l’ONG Oasis de Paix et la NSIF, visant à améliorer les opportunités éducatives et professionnelles pour les enfants vulnérables.

Pour sa part, Amédée Poupard a fait ressortir que le NCE 1 offre une chance à ceux qui ont manqué l’éducation de base d’améliorer leur vie, tandis que le NCE 2 aide les étudiants qui n’ont pas réussi le NCE à développer des compétences de vie et à se préparer au programme national d’apprentissage, menant à des opportunités d’emploi et à l’intégration dans l’industrie.

De plus, il a fait savoir que le centre utilise une approche pédagogique différenciée, offrant des cours d’alphabétisation, de calcul et de formation professionnelle dans des domaines tels que le travail du bois, la couture, la cuisine, la coiffure, l’agriculture et l’art floral, et a formé avec succès 2 714 enfants à ce jour.