Une bande sonore en circulation soulève une foule d’interrogations quant à l’intention de certains protagonistes. Dans un article publié cette semaine, lexpress.mu évoque : « C’est une bande sonore où l’on entend ce qui ressemble à la voix de l’ex CEO de Mauritius Telecom (MT), Sherry Singh s’adresser à «Bruneau».
Mais gare aux fake. Le ministère des Technologies de l’Information, de la Communication et de l’Innovation (TIC) a émis un communiqué ce jeudi 19 septembre après avoir été «alerté de l’existence d’une bande sonore qui est en circulation sur des plateformes de messagerie électronique». Un enregistrement, «qui semblerait impliquer un ancien CEO de MT». Et où la voix affirme «qu’elle s’est procurée des enregistrements de conversations impliquant de hautes personnalités du pays», avec «l’intention d’utiliser ces enregistrements à des fins de manipulation avec l’aide de l’intelligence artificielle».
Le ministère des TIC souligne que «toute manipulation et diffusion de telles données illégalement obtenues» est en infraction de la loi. Il affirme continuer à suivre cette affaire. »
Comme à chaque nouvelle impliquant des personnalités proches de l’opposition, la toile s’enflamme et les commentaires fusent. Poussant l’ex-patron de MT à venir démentir.
Le Défi-Plus titre « Archi faux. » C’est la réaction de Sherry Singh, ancien Chief Executive Officer (CEO) de Mauritius Telecom (MT), à la suite d’un communiqué du ministère des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) émis ce jeudi 19 septembre concernant la circulation d’un enregistrement sonore sur des plateformes de messagerie. Cet enregistrement contient une conversation qui semblerait impliquer un ancien CEO de MT, affirmant avoir obtenu des enregistrements de conversations de hautes personnalités du pays.
Mais l’affaire n’est pas close pour autant. Des enquêteurs analysent tous les tenants et aboutissants de cette affaire. La qualité de l’enregistrement et les différentes réactions du leader de One Moris sont passés aux cribles. Des développements sont à prévoir.
Parallèlement, c’est un autre aspect de sa gestion du No 1 de la téléphonie qui intéressent les enquêteurs. Sherry Singh pourrait se retrouver de nouveau sous les feux des projecteurs policières et judiciaires sur toile de fond de détournement allégué de fonds au préjudice de Call Services Mauritius(CSL) subsidiaire de Mauritius Telecom. Il s’agit d’un contracteur proche de l’ancien CEO qui a fait fortune de façon déconcertante avec ses « vans fantômes » au service de MT alors que le pays était en confinement.
Les enquêteurs de la Financial Crimes Commission (FCC) qui sont sur le point de boucler cette enquête prennent cette affaire très au sérieux. Après avoir recueilli les témoignages de trois témoins, ils s’intéressent à présent à Sherry Singh l’ex-CEO pour faire la lumière sur des irrégularités en ce qu’il s’agit du transport des employés. Selon une source bien informée, Sherry Singh sera entendu et confronté à certaines preuves.
Deux ex-employés de Mauritius Telecom, Sujoy Bughoo et Urnesh Govinda, auraient fait des révélations fracassantes contre l’ex-CEO de MT auprès des enquêteurs du FCC.
Depuis son départ, Sherry Singh avait annoncé un tsunami sur le plan politique à l’encontre du Premier ministre, Pravind Kumar Jugnauth. Mais à chaque fois, il s’est retrouvé aux bancs des accusés. Lui qui s’était présenté comme un potentiel candidat au poste de Premier ministre, qui avait annoncé de grands chamboulements contre Pravind Jugnauth et les membres de sa famille, qui avait prévu de descendre sur le terrain dans les quatre coins du pays à la rencontre des Mauriciens afin de bâtir une force politique nouvelle et sans tache. Jusqu’ici, il aura convaincu peu de monde.
Notons au passage que le Shadow Deputy Prime minister de One Moris, Bruneau Laurette, s’est fait démolir vendredi dernier sur les ondes de Radio Plus par l’ex SP Roshan Kokhil et Alain Malherbes dans l’affaire Wakashio. Ces deux professionnels ont rejeté en bloc sa thèse à l’effet que le Wakashio transporté de la drogue. L’ancien policier Kokil ne s’est pas laissé embarqué par les élucubrations de l’activiste qui citait des extraits d’un rapport. L’ex-SP Kokil a habilement remis les choses dans leurs contextes. Tandis qu’Alain Malherbes a rappelé qu’il a été constant dès le début car il n’a jamais parlé de cargaison de drogue sur le navire naufragé.
Affaire à suivre !
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