Combien de temps pensez-vous qu’il a fallu pour sortir de Petit-Raffray et rejoindre les Hautes Plaines-Wilhems un samedi soir aux alentours de 19 heures ? Samedi dernier, nous avons vécu cette expérience et avons mis plus d’une heure pour faire ce trajet, en prenant l’autoroute et en traversant Port-Louis à cette heure tardive.
Ce même matin, la ministre du Commerce et de la Protection des Consommateurs, Dorine Chuckowry, ne croyait pas si bien dire quand elle invitait les membres de l’Opposition à constater par eux-mêmes, le soir même le niveau de fréquentation des centres commerciaux, des « shopping malls » et autres lieux de divertissement et de restauration. Elle leur a suggéré de s’en rendre compte afin de se laisser convaincre qu’il existe bel et bien un « feel good factor » actuellement à Maurice et qu’en dépit de l’inflation, les Mauriciens vivent plutôt bien.
Quel est le lien entre la circulation et l’affluence dans les « shopping malls » ? Vous avez sans doute déjà trouvé la réponse. Ce samedi-là, à notre grande surprise, nous avons noté une circulation très dense sur notre trajet. À toutes les jonctions et ronds-points, que ce soit à partir de la bretelle de Forbach vers Grand-Baie, le rond-point de Rouillard, celui de Labourdonnais, ou au stade Anjalay vers Mapou ou Plaines-des-Papayes, nous avons mis plusieurs minutes à avancer en raison du nombre élevé de véhicules.
À Calebasses, nous avons eu un peu plus de chance, mais la situation s’est rapidement détériorée à Terre-Rouge à cause des travaux en cours et du nombre croissant de véhicules à mesure que nous approchions de Port-Louis. À partir de là, que ce soit au rond-point de Jumbo à Riche-Terre, à Baie-du-Tombeau, et pour traverser du Quai D jusqu’au Victoria Urban Terminal, nous avons perdu de précieuses minutes sur cette partie de l’autoroute.
La circulation a certes été plus fluide à partir de l’échangeur du Caudan, mais que ce soit à Bagatelle, à Tribeca, à Trianon ou au rond-point de Phoenix, nous avons pu constater que tous les parkings des « shopping malls » étaient complets. Cela a engendré un certain refoulement des véhicules et une congestion sur les différentes voies d’entrée et de sortie.
La conclusion est aussi claire que de l’eau de roche : les Mauriciens vivent bien. Il n’y a aucune comparaison possible entre la situation locale et celle de pays comme Madagascar, tout proche, ou le Bangladesh. Certes, il y a eu une hausse des prix due à l’inflation, à la guerre en Ukraine, à la pandémie de Covid-19 et à l’augmentation des coûts du fret. Cependant, le gouvernement, sous le leadership du Premier ministre Pravind Jugnauth, a pris des mesures pour aider les plus démunis et alléger le fardeau de la classe moyenne.
Si le prix du carburant était vraiment si exorbitant, y aurait-il autant de voitures sur nos routes ? Certes, une révision à la baisse des prix serait souhaitable si la tendance se maintient sur le marché international. Mais si un véritable problème existait à ce niveau, pourquoi tant de personnes choisissent-elles de ne pas se rendre aux manifestations organisées par l’ACIM et Jayen Chellum, préférant plutôt savourer leur bonheur en dépensant leur argent dans les « shopping malls » et en passant du temps avec leur famille ?
Les oiseaux de mauvais augure essaieront toujours de faire croire qu’il ne fait pas bon vivre à Maurice, mais la réalité est toute autre. L’Opposition devra se rendre compte qu’il s’agit d’une évidence. Essayer de faire croire le contraire ne servira à rien, car les Mauriciens continuent de sortir, de s’amuser, de voyager et de faire leurs achats, et les commerçants en profitent pour réaliser de bonnes affaires et investir dans le développement de leurs activités.
Bien entendu, des poches de pauvreté existent, mais la situation aurait pu être catastrophique si le gouvernement n’avait pas agi en amont avec l’instauration du salaire minimum, la hausse de la pension de vieillesse et des autres allocations sociales. Malgré cela, nous n’avons pas entendu parler de fermetures d’entreprises, comme cela fut le cas à un moment donné dans le passé, sous le tandem Ramgoolam-Sithanen. Le gouvernement soutient les entreprises qui ne parviennent pas à payer le salaire minimum, et on ne peut passer sous silence l’aide considérable de la Mauritius Revenue Authority.
Tout le monde est content, joyeux. Les gens peuvent rembourser leurs dettes, payer leurs factures, et ils sont également capables d’économiser pour l’avenir après leurs dépenses mensuelles. Nous sommes convaincus qu’avec les mesures prises par le Premier ministre, le ministre des Finances et par la Banque de Maurice, la situation économique et financière du pays continuera à s’améliorer.
Pravind Jugnauth garantit également que tant que le soleil brillera et que le gâteau national augmentera, le partage sera équitable. Il n’y aura aucun laissé-pour-compte, et tous les Mauriciens, indistinctement, bénéficieront d’une part juste et équitable.
L’Opposition, qui misait sur la vague de la vie chère, n’aura qu’à se rhabiller. Ils tenteront néanmoins de faire de la démagogie en cette période électorale, en inventant toute sorte de histoires, comme cette obscure affaire de pénurie d’œufs, mais ils n’arriveront jamais à convaincre, car la population sait où se trouve son intérêt. “You can fool some of the people all of the time, and all of the people some of the time, but you can not fool all of the people all of the time” chantait Bob Marley.
Les leaders de l’Opposition, notamment le Parti Travailliste, le MMM et les Nouveaux Démocrates, feraient bien de s’inspirer de cette chanson, d’en tirer des leçons et de cesser de mener les Mauriciens en bateau
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