L’institution financière multilatérale souligne que les réformes appuyées par les programmes d’aide portent essentiellement sur la stimulation de la productivité agricole, l’augmentation de l’accès à l’électricité, la consolidation des infrastructures routières, le renforcement du capital humain et l’amélioration de la gouvernance.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, dans un communiqué publié le vendredi 21 juin 2024, que son conseil d’administration a approuvé deux prêts d’un montant cumulé de 658 millions de dollars en faveur de Madagascar. Le financement permettra d’accroître la résilience économique de cet Etat insulaire de l’Océan indien et de soutenir ses efforts en matière d’adaptation au changement climatique.
Le premier prêt se situe dans le cadre d’un accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) d’un montant de 337 millions de dollars. D’une durée de 36 mois, il permettra « d’ancrer la viabilité budgétaire, de renforcer la gouvernance, de consolider la stabilité monétaire et financière et de faire progresser les réformes pour soutenir l’industrialisation et le développement du capital humain ».
Le deuxième prêt se situe, quant à lui, dans le cadre d’un accord au titre de la Facilité pour la résilience et de durabilité (FRD) d’un montant de 321 dollars. Il vise notamment à réduire les vulnérabilités climatiques grâce au renforcement de l’adaptation au changement climatique et aux catastrophes naturelles, à l’amélioration de la protection des écosystèmes et à la création de conditions permettant les investissements verts du secteur privé.
L’approbation de ces programmes permet le décaissement immédiat d’une première tranche de prêt de 48 millions de dollars au titre de la FEC.
Le FMI a précisé, dans son communiqué, que les réformes appuyées par la FRD et la FEC concernent notamment la stimulation de la productivité agricole, l’augmentation de l’accès à l’électricité, la consolidation des infrastructures routières, le renforcement du capital humain et l’amélioration de la gouvernance.
« Les autorités se sont engagées à stabiliser la dette en dessous de 60 % du PIB et à ramener le déficit primaire à environ 3 % du PIB pendant la durée du programme. Elles entendent prendre des mesures en matière de mobilisation des recettes et réduire les transferts vers le secteur énergétique, notamment par une suppression progressive des subventions aux carburants. Ces efforts devraient contribuer à créer un espace budgétaire pour investir dans le capital humain et physique », a indiqué le communiqué.
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