But : Trossard (41e) pour les Gunners
Tirs au but réussis : Ødegaard, Havertz, Saka et Rice pour Arsenal // Eustaquio et Grujić pour Porto.
Tirs au but ratés : Wendell et Galeno pour Porto.
Au terme d’un match animé, riche en occasions et d’une grande intensité, c’est Arsenal qui s’est qualifié pour les quarts de finale de Ligue des champions à l’Emirates Stadium (1-0, 4-2 TAB), aux dépens du FC Porto, après une séance de tirs au but. Pour l’actuel leader de Premier League, après sept échecs consécutifs à ce stade de compétition, c’est la première qualification en quarts de finale depuis 2010 (déjà au nez et à la barbe de Porto). Pour les Portugais, en revanche, le coup est dur, alors que le titre semble inatteignable au pays.
Du KO partout dans l’air
Au bord du précipice avant le coup d’envoi, puisque défaits 0-1 au stade du Dragon, les Gunners n’avaient d’autre choix que d’attaquer tambour battant la rencontre. Si Ben White se met rapidement en évidence, on se rend vite compte que la rencontre sera une nouvelle fois équilibrée, et que la maîtrise londonienne sera mise à mal par la furia et l’insouciance portugaise. Aux occasions de Bukayo Saka, Martin Ødegaard ou encore Declan Rice, c’est souvent Evanilson qui répond du tac au tac. Si Pepe sauve les siens devant Kai Havertz à la demi-heure de jeu, on sent que les Portistas peuvent mettre à mal les ambitions anglaises. Mais les efforts finissent par payer pour les ouailles de Mikel Arteta, lorsque, trouvé dans la profondeur par le magicien Ødegaard, qui élimine quatre joueurs avec une seule passe, Leandro Trossard ouvre parfaitement son pied pour battre Diogo Costa de près (1-0, 41e). À la pause, les compteurs sont remis à zéro.
Dès le retour des vestiaires, c’est de nouveau Evanilson qui se met en évidence. Si son retourné est très loin du cadre, il manque de peu de se blesser en retombant lourdement sur le dos. Mais pour Porto, le joueur le plus dangereux de la seconde période, c’est Francisco Conceição. Le fils du coach, qui mérite franchement sa place sur le terrain, se montre sur le front de l’attaque lusitanienne et tente sa chance à plusieurs reprises. Sur coup franc d’abord, puis après une belle chevauchée où David Raya s’interpose brillamment. Du côté d’Arsenal, c’est la même rengaine : on domine, mais on ne conclut pas. Ødegaard croit d’ailleurs doubler la mise, mais Kai Havertz est sanctionné d’une légère faute sur Pepe. Les 10 dernières minutes sont l’occasion pour Diogo Costa de briller à nouveau, en repoussant les tentatives de Gabriel Jesus et de Saka lors de l’ultime rush des Anglais. Le score ne bouge plus, et on a le droit à une prolongation de tous les dangers.
30 minutes pour du beurre, avant des pénos
Le rythme et l’intensité du match ont été tellement élevés qu’il est finalement difficile pour les acteurs de la rencontre de garder les mêmes standards. Si les deux équipes tentent ponctuellement leur chance, il manque de la précision à Mehdi Taremi ou un peu plus d’espace à Bukayo Saka pour faire une quelconque différence. On a donc le droit à la première séance de tirs au but en Ligue des champions, hors finale, depuis 2016. À ce petit jeu-là, c’est Raya qui s’en tire le mieux et qui justifie peut-être ici une partie de son transfert estival. Alors qu’aucun de ses coéquipiers ne se loupe, Wendell et Galeno, le héros du match aller, voient leurs tentatives repoussées et les rêves du FC Porto s’envoler. Pour Arsenal, le meilleur est à venir.
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