L’héritière de la dynastie papa-tifi l’a envoyé « mange-feuillage dans karo-kann », lui qui était un Shadow Prime Minister du MMM
Et dire qu’il ose parler de bonne gouvernance ou de méritocratie…la honte !
Soldats militants serrent les reins nou marsé : en 2019 Joanna Bérenger-1ère avec 15,060 voix, Ajay Gunness, 7e avec 9 957 voix
Pourquoi les votants de Mme Bérenger n’ont pas soutenu le volubile Ajay Gunness mais l’ont indiqué la voie de garage !
Selon, Ajay Gunness «ce serait une bouffonnade de la démocratie s’il y a une partielle au no 10». Ce membre de l’état-major du MMM devrait vraiment se regarder dans un miroir pour voir vraiment où se trouve la bouffonnade.
Parfois, on se demande pourquoi certaines personnes dans le monde politique persistent à vouloir se faire remarquer alors que, pour la grande majorité de l’électorat ils sont périmés et leurs paroles ne valent pas grand-chose.
Ajay Gunness n’a pas été élu membre du Parlement depuis 2010, bientôt, 14 ans qu’élection après élection, il tente sa chance mais fini par mordre la poussière parce que la population ne veut pas de lui. Lors des dernières élections générales de 2019, le MMM aligne Ajay Guness au no 16(Vacoas/Floréal) aux cotés de la fille à papa Joanna Bérenger qui en n’est à son baptême de feu et Dhanraj Boodhoo.
Alors que Joanna Bérenger se fait élire en tête de lice avec 15,060 voix, Ajay Gunness lui se fait battre à plate couture et prend la 7e place avec seulement 9957 voix, soit 28.3% des bulletins valides exprimés. Non seulement il se fait doubler par la fille à papa, il est également battu par le néophyte Ahsley Ittoo du MSM qui prend la troisième place avec 11,418 voix alors que Nando Bodha prend la seconde place avec 11,680 voix.
On croyait qu’à la suite de cette humiliation, Ajay Gunness allait prendre sa retraite politique, mais non il ne renonce pas, et depuis 2019 de temps à autres quand la nouvelle Mata Hari veut bien lui permettre de prendre la parole sur certains dossiers.
Aujourd’hui celui qui croit qu’il a un rôle prépondérant à jouer au sein de l’Opposition et du MMM monte au créneau pour dénoncer l’ancien ministre Vikram Hurdoyal et la décision du gouvernement d’organiser une partielle au no 10 (Montagne Blanche/Grande Rivière Sud Est). Ajay Gunness se permet d’ores et déjà d’annoncer qu’il sera candidat aux cotés de Navin Ramgoolam au no 10 et donc qu’il préfère laisser le no à la Mata Hari. Un scénario impossible selon le real politics et le communalisme -scientifique de son leader.
On ne le dira jamais assez, ce sont les dirigeants tels qu’Ajay Gunness qui ont mené le MMM à sa perte et le fait que ce parti qui jadis frôlait les 50% d’adhésion populaire doit aujourd’hui se contenter d’un rôle de ‘minority partner’ et des miettes que lui accordera le Parti Travailliste.
Aujourd’hui c’est grâce à des dirigeants tels que Ajay Gunness qui n’ont jamais eu le courage de remettre en question le leadership et les décisions de Paul Bérenger que le MMM est méconnaissable et n’a plus aucune substance en matière de politique. Les grands idéaux qui ont animés les fondateurs du parti notamment la justice sociale, l’unité nationale et le développement économique ont été bafoués en long, en large et en profondeur. Ce n’est certainement pas pour rien que le MMM est tombé à 14% de nos jours.
Que répondra Ajay Gunness quand le peu de militants qui reste au MMM lui demandera pourquoi est-ce la première fois que les mauves se présente à une élection en tant que troisième roue de la charrette, un parti qui jadis imposait le respect de ses adversaires et alliées et qui pouvait revendiquer d’être traité d’égal à égal.
Ajay Gunness veut sans doute s’imposer en tant que colistier de Navin Ramgoolam au no 10 parce qu’il sait qu’il n’a aucune chance ailleurs et que s’il n’obtient pas ce ticket pour tenter de sauver sa carrière politique, c’est terminé pour lui. Il devra cette fois-ci plier bagages et se consacrer à plein temps à sa profession d’enseignant.
Terra Del Fuego
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