Exit 2023, Enter 2024 : Poursuivre le redressement économique, protéger l’Etat-Providence et vaincre la mafia de la drogue et ses satellites au sein des institutions

by | Jan 4, 2024 | Actualités, Economie, Politique

La modernisation des Infrastructures nationales et les logements sociaux restent très importants l’année prochaine

Depuis les dernières élections générales notre pays est passé par des terribles turbulences qui ailleurs ont carrément changé la face du monde. Mais nous ne le dirons jamais assez, heureusement qu’ici chez nous, la population a fait le bon choix en 2019 en plaçant à la tête du gouvernement une personne responsable et clairvoyante en la personne de Pravind Kumar Jugnauth, digne fils de sir Anerood Jugnauth, le père du miracle économique mauricien.

Pravind Jugnauth, qui est le père de la modernité et du développement économique, à son tour a su faire le bon choix en termes d’hommes et femmes pour s’entourer des meilleurs au sein de son Cabinet. Cette équipe soudée et dynamique menée par un véritable maestro a mené notre petite ile Maurice vers son cap à travers des océans pas toujours très clément mais souvent très hostiles.

Nous avons eu la pandémie du Covid-19 que Pravind Jugnauth et toute son équipe ont su gérer de main de maitre pour éviter à notre paradis une catastrophe certaine. Heureusement toute l’équipe gouvernementale en passant par le ministre de la Santé, le Dr Kailesh Jagutpal et celui des Finances, le Dr Renganaden Padayachy sans oublier le conseiller le Dr Zoubeer Joomaye et le Deputy Prime minister, Steven Obeegadoo pour ce qui est de la relance de notre secteur touristique ont bossé inlassablement pour produire le retour du succès économiques.

Aujourd’hui malgré quelques cas isolés, nous pouvons dire que nous sommes sortis du Covid-19 et grâce aux mesures judicieuses prises par le gouvernement la pandémie n’a pas fait trop de dégâts sur notre société et notre économie, quoique la prudence reste de mise surtout pour la santé des personnes âgées et vulnérables.

Par ailleurs, l’économie mauricienne a le vent en poupe et a retrouvé sa vitesse de croisière, cela grâce une fois de plus à Pravind Jugnauth qui a donné carte blanche à son ministre des Finances, Renganaden Padayachy pour prendre les mesures allant dans le sens nous permettant de reprendre notre envol et d’éviter le crash. Quoiqu’en disent les oiseux de malheur, les chiffres parlent d’eux-mêmes avec par exemple les 1,146,265 touristes qui ont visité notre pays de janvier à novembre de cette année.  Ce n’est pas un miracle, encore moins quelquechose d’anodin, tombé du ciel comme cela. Nous tenons à saluer les bûcheurs dans l’ombre notamment Lindsay Morvan, le directeur de la Tourism Authority ainsi que Donald Payen et Arvind Bundhun, le duo de la Mauritius Tourism Promotion Authority.

Au niveau de notre secteur de l’exportation malgré une forte baisse de l’emploi des Mauriciens, les carnets de commandes sont remplis. Selon les chiffres officiels, il y a eu de 2013 à 2023, il y a eu 19, 690 emplois de moins, le nombre total passant de 53,663 en 2013 à 33, 973 en septembre dernier.

Le secteur du textile reste la principale activité de l’industrie d’exportation mauricienne. Pour 2021, 24,4 % du secteur concernait l’habillement. Il représentait donc un quart des exportations mauriciennes. En seconde position, avec 13,5 %, il y avait le secteur du transport de poisson et plus particulièrement le thon. En troisième position de l’exportation, il y avait le sucre avec 10 %. Merci au ministre Soomilduth Bholah.

Nous ouvrons une parenthèse pour encourager le gouvernement à poursuivre sa politique sociale surtout en faveur des aînés. Que ces derniers se rappellent qu’ils ont retrouvé leur dignité grâce à Pravind Jugnauth et son gouvernement. Qu’ils n’oublient jamais la menace qui pèsent sur leurs pensions si l’Opposition reprend le pouvoir. En se rappelant surtout la politique de taxer leurs intérêts bancaires mais également la politique de rasse-dipain dans la bouche zenfant malheureux avec les apôtres de l’ultra-libéralisme qui sévissent dans le camp adverse.

Selon les acteurs du secteur, l’emploi des Mauriciens continuera de baisser pour être remplacé par les étrangers et c’est là que le gouvernement devrait intervenir dans les années à venir afin que nous devenions une nation d’entrepreneur pouvant tirer profit de cette croissance. Il faut faciliter la main d’œuvre y compris régulariser ceux qui sont en situation illégale. Car c’est une main-d’œuvre de qualité qui n’est actuellement pas disponible sur le marché.

Ce n’est pas toujours facile pour quelqu’un de se mettre à son propre compte du jour au lendemain étant donné le verrouillage de l’économie mauricienne entre les mains d’un petit groupe qui d’année en année avec leur appétit gargantuesque veulent toujours tout accaparer.  Cela la même qui vampirise toutes les ressources du pays, se plaignent toujours, malgré des profits mirobolants et financent les manifestations anti-gouvernementales avec l’aide des barons de la drogue. Il faut aussi taxer plus lourdement certains secteurs d’activités comme les profits des banques pour une redistribution juste et équitable de la richesse du pays.

Souhaitons que le Premier ministre et le ministre des Finances fassent de ce chantier leur priorité en 2024. Nous savons que Pravind Jugnauth n’est pas comme Navin Ramgoolam et ne fera pas de promesse en l’air en ce qu’il s’agit de la démocratisation de l’économie et nous sommes convaincus que s’il décide de prendre le sérieux sous sa responsabilité il y aura des résultats. ‘He means business.’ Pas comme Navin Ramgoolam qui avait bombé le torse en faisant croire qu’il avait obtenu 2000 arpents de l’industrie sucrière et qu’il allait mettre les barons sucriers au pas en renégociant les contrats des Independent Power Producers. Avez-vous vu quoi que ce soit ? Est-ce aujourd’hui qu’il va le faire avec le duo Bérenger, papa-tifille, dans les basques ?

Nous plaidons cette cause parce que tous les jeunes ne pourront avoir un emploi dans la fonction publique, tous ne pourront s’envoler au Canada «pou alle ramasse bézé » ou en Europe pour prendre de l’emploi, et tous ne pourront se faire une place au soleil au sein du secteur privé et souvent par manque d’opportunités réelles et par découragement face aux nombreuses démarches administratives, les jeunes se laissent tenter par des appâts de gains plus facile tels que le trafic de drogue et d’autres activités illicites. Nous condamnons cela, mais de l’autre nous demandons au gouvernement d’approfondir sa démarche de facilitation comme donner Rs 20 000 à tous ceux qui atteignent 18 ans pour démarrer dans la vie.

Par ailleurs, nous avons eu maintes fois l’occasion d’émettre des propositions par rapport à l’économie bleue, le sport, l’art et la culture en tant que porteur de croissance économique, de créations d’emplois, et de prospérité. Maurice n’exploite pas son plein potentiel à ce niveau. De grâce une fois pour toute mettons de côté notre orgueil et toute considération d’ordres communales et pensons à l’avenir.

D’autre part, il y a deux sérieux problèmes auxquels le gouvernement devra s’attaquer sérieusement en 2024, notamment le trafic de drogue et les accidents de la route. Dans les deux cas, il a pris les taureaux par les cornes avec des campagnes nationales. Beaucoup ont été dit sur le trafic de drogue avec le gouvernement et l’Opposition s’accusant mutuellement de soutirer les trafiquants de drogue mais malgré tous les efforts, le problème demeure entier parce que comme le dit si bien le Premier ministre, toutes les institutions du pays ont été infiltrées par les marchands de mort et sont gangrenés.

Nous disposons actuellement des informations très troublantes sur ce qui se trame depuis des années dans certaines institutions avec certains dossiers de soi-disant informateurs qui dorment dans des tiroirs ou des clés ont été égarés et ces personnes qui bénéficient de la protection de certaines pourritures pour perpétuer leur trafic. Heureusement qu’il y a des gens qui ont une conscience professionnelle comme le Surintendant Ashik Jagai et qui ne se soucie pas du ram dam et des baratins politiques.

Aujourd’hui avec le malaise constitutionnel qui s’est installé avec le conflit entre le Commissaire de Police, le Directeur des Poursuites Publiques et il va sans dire qu’il en sera de même avec le directeur de la Financial Crimes Commission, ce sont les trafiquants et barons de drogue qui rient sous cape et se frottent les mains. Chacun devra assumer ses responsabilités devant l’histoire et ne pas s’arroger des pouvoirs qu’il ne dispose pas. Le discours du Premier ministre lors du Summing Up du FCC Bill a donné un sérieux éclairage juridique à ce sujet. D’ailleurs, ce qui fait que l’Opposition a glissé cette peau de banane sous les pieds du DPP à nouveau en l’invitant à contester la loi. Pourtant est-ce que le trio Ramgoolam-Bérenger-Duval, n’avait-il pas annoncé en grande pompe avoir retenu les services des Seniors Counsels, Antoine Domingue et Gavin Glover pour contester la loi. Aujourd’hui, l’Opposition se défile tranquillement sans doute après avoir réalisé qu’elle a été menée en bateau par ses experts juridiques et constitutionnels.

Car si ces conflits mentionnés plus haut s’éternisent et minent le moral des troupes, qui dispersent les ressourcent, nous ne viendrons jamais à bout du vrai problème. Ce sera au soulagement de cette mafia avec laquelle l’opposition s’acoquine allègrement. L’année 2024 sera peut-être celle des élections générales mais en tout cas elle marquera certainement le lancement de la campagne électorale avec une surenchère de part et d’autre. Comme l’a dit Pravind Jugnauth : « Mone paré pou zot ».

La route fait toujours des victimes et brisent des familles entières malgré toute la bonne volonté des autorités. Les maux ont été identifiés mais ici aussi on peine à administrer les remèdes par la faute des conducteurs et des propriétaires de véhicules irresponsables. Que faut-il de plus encore car il semblerait que les peines plus sévères ne découragent nullement les fous du volant ? Il y a des mesures urgentes à prendre pour protéger les motocyclistes et les piétons et s’il le faut interdire de circulation certaines voies. L’utilisation des caméras SafeCity doit être mise à contribution pour identifier ceux qui mettent leur vie et celle d’autrui en danger avec une intervention plus rapide de la police pour prévenir les accidents.

Les défis ne font pas peur à Pravind Jugnauth et à son gouvernement. Il a appris la vie politique «the hard way ». Des leçons, ils les ont apprises en s’assurant que ce sera du «never again » . Mais contre les ennemis du développement, contre la mafia institutionnelle, contre la mafia de la drogue et contre ceux qui se cachent derrière des soi-disant actions sociales pour cacher leurs proches et eux-mêmes, le Premier ministre a toujours dit «No retreat, No Surrender ».

Nous souhaitons tout le meilleur à notre pays. Bonne année 2024.

Terra Del Fuego

 

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