Le mardi 26 septembre, la magistrate Valentine Mayer a rendu son verdict au tribunal de district de Port-Louis concernant la demande de remise en liberté conditionnelle de Vimen Sabapati. La liberté conditionnelle a été accordée à l’entraîneur de muay-thaï, moyennant deux cautions de Rs 400 000 et la signature d’une reconnaissance de dette de Rs 6 millions. Une décision qui n’est pas au goût du Commissaire de Police qui compte objecter à cette démarche.
Cependant, la représentante du Bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) a demandé à la Cour un “stay of execution” de cette décision. Par conséquent, Vimen Sabapati a été reconduit en détention policière. Mais ce vendredi 29 septembre, le Directeur des Poursuites Publiques (DPP), a fait savoir qu’il ne compte plus objecter à la remise en liberté conditionnelle de l’entraîneur de Muay Thaï. L’annonce a été faite en Cour, de Port-Louis par un représentant de son bureau.
Par ailleurs, ce mardi 26 septembre, la motion du détenu réclamant le retrait de l’unité Special Striking Team (SST) de l’enquête le concernant avait été appelée en Cour suprême. Devant la juge Carol Green-Jokhoo, Me Shakeel Mohamed, avocat de Vimen Sabapati, a demandé à contre-interroger le Chef inspecteur Sanjay Goburdhun. Celui-ci a fourni des affidavits dans l’affaire pour représenter le Commissaire de Police (CP). Me Shakheel Bhoyroo, Principal State Counsel et représentant le CP, a objecté à la motion. Il a également soutenu que la demande de Vimen Sabapati est prématurée. L’avocat de la police a également souligné que cette requête interfère dans la prise de décision du Commissaire de Police, ce qui est garanti par la constitution. Les débats ont été ajournés au 13 octobre 2023.
Rappelons que Vimen Sabapati, âgé de 39 ans, a été arrêté le 3 mai après que près de 10,35 kg d’héroïne d’une valeur marchande de Rs 150 millions ont été découverts dans sa Ford Raptor, à Port-Louis. Ce dernier se défend d’être un trafiquant de drogue et prétend que son véhicule a été “manipulé”.
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