La marche, c’est leur dada et la déstabilisation politique, encore plus. Apres s’être s’essayé avec des manifestations en tout genre, des conférences de presse fizette ou encore des dénonciations fausses et malicieuses, ils chantent en chœur une vieille et poussiéreuse chanson. « Bizin sanze sa system la », « nou pou sanze system », « système la pa bon »… Mais de quel système parlent-ils ? Ce même système dont la plupart d’entre eux a joui, pendant des années ?
Que celui qui n’a jamais péché, jette la première pierre ! De nos jours, les donneurs de leçons se multiplient. Depuis les élections de 2019, nous avons l’impression de vivre constamment et en permanence une campagne électorale déchaînée. Les opposants, ils sont nombreux à s’attaquer au gouvernement de Pravind Jugnauth, en critiquant l’inefficacité du système politique actuelle du pays. Une certaine école intellectuelle, mais tout aussi régressive veut faire de l’île Maurice, un pays ne changeant que par la révolution. Un triste constat de ces hypocrites intellectuels qui aujourd’hui cherche à ne faire qu’une chose ; réinventer la roue !
Nul besoin d’être expert constitutionnel pour savoir que le changement d’un système politique, en place, ne se décrète pas, mais se prépare. Il est vrai qu’avec la modernisation, les perceptions et les réalités politiques à Maurice doivent connaître un ‘revamping’. Aucun système n’est parfait, on l’avoue mais il ne faut pas non plus brusquer le processus de changement avec des arguments qui suscitent un sentiment de révolte au sein d’une population puisque ce serait de mettre en péril le tissu social, fragiliser l’économie et créer une instabilité politique, ayant pour unique but, l’accession au pouvoir.
Attention ! Il ne faut pas confondre changement de système politique à changement de gouvernement. C’est justement la confusion que les opposants veulent créer dans la tête de la population. Cette duperie des opposants vise surtout à faire peur à la population, en instillant le doute dans l’équipe dirigeante. Ils veulent, aujourd’hui changer le système mais ils sont ceux qui ont torpillé le projet de réforme électorale du gouvernement MSM en 2018. Ils sont ceux qui ont boycotté le projet de loi, concernant le financement des partis politiques en 2018.
Et ils osent dire qu’ils incarnent le changement de système ? Si changement, il doit y avoir, c’est le peuple qui décidera le moment venu en 2024, pour les élections générales. Mais, il leur faut saisir toutes les occasions, en vue de porter atteinte au régime en place et tenter de créer un soulèvement qui affectera la stabilité politique du pays. Il faut leur faire la leçon, Maurice est premier sur le continent Africain concernant la démocratie. Ce même continent qui a connu il y a tout juste un an, une série de coups d’État qui menaçaient de la ramener aux années 1980 et à l’ère des régimes militaires. Le Burkina Faso, le Tchad, la Guinée, le Soudan et le Mali ont tous vu leur gouvernement renversé et remplacé par une junte militaire. La situation aurait pu être encore plus alarmante, car des tentatives de coup d’État ratées ont été signalées en République centrafricaine et, en Guinée-Bissau.
Il faut se rendre à l’évidence. Ces opposants qui sont aujourd’hui plus nombreux que l’opposition parlementaire composée des PTr, MMM ou PMSD, ont tous d’une façon ou d’une autre bénéficié de ce système qu’ils disent vouloir changer. De plus, Roshi Badhain, qui veut instaurer un référendum à mi-mandat, si son parti vient au pouvoir, patauge en pleine hypocrisie. Il le sait, que cela conduira le pays dans une déstabilisation politique, qui nuira à l’économie. Quel promoteur voudrait investir dans un pays politiquement instable ? La population doit comprendre que si l’économie est étouffée par des réformes fascistes, c’est signer l’arrêt de mort de cette nation qui brille, sur tout un continent. Que dire de Rama Valayden et son LPM qui promettent également un changement de système politique, alors que ce dernier a été pendant des années l’Attorney General d’un gouvernement travailliste, sans lever le petit doigt contre l’actuel système? Rajen Narsinghen n’avait rien à déclarer lorsqu’il a été Ambassadeur de Maurice en Suisse. D’autres, qui ne valent même pas la peine qu’on les nomme et leurs visions utopiques, pourquoi n’ont-ils pas eu la décence de descendre de leur tour d’ivoire, pendant les nombreuses années où ils jouissaient des poches des contribuables ? Pourquoi, alors aujourd’hui avoir un réveil aussi brutal pour faire croire que la pauvreté est un fléau nouveau, créé par le gouvernement MSM ?
Nous n’aimons pas ‘blow our own trumpets’, mais ce gouvernement qui est critiqué tous les jours est celui qui a fait davantage, pour les plus démunis de ce pays. Révisions salariales, introduction du salaire minimum, augmentation de la pension <<across the board>>, subventions sur les produits de base…bref ! Pour terminer, nous dirons à Pravind Jugnauth, continuez le travail entrepris dans la transformation du pays ! La population, dans son ensemble, est fière de vous, Monsieur le Premier ministre et gardez toujours en tête ce que me disait mon grand-père, lor enn pie ki pa rapporte fruit, dimoune pa zett ross !
Bonanga Lilangwe
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