Rétrospective politique 2022 : Débâcle sans fin pour l’opposition pendant que le gouvernement poursuit sa route vers le progrès du pays

by | Jan 1, 2023 | Politique

N’est-ce qu’un échec cuisant de plus, pour une opposition qui s’habitue à ne plus gagner ? 2022, tire à sa fin et une fois de plus comme depuis décembre 2014, l’opposition fait chou blanc pendant que le gouvernement poursuit son travail dans l’intérêt de la population. Faisons ainsi une rétrospective des évènements politiques d’une opposition stérile qui ne fait rien de mieux que des palabres pour essayer d’embobiner la population. Mais devant les faits, il faut avouer, la population a claqué l’opposition en refusant de devenir le dindon de la farce.

Tsunamis, cyclones, ouragans, tornades, élections anticipées, gouvernement à bout de souffle, démissions, alliance et mésalliances… l’attente des opposants du pouvoir était grande. Finalement, toutes les annonces n’ont eu l’effet que d’un pétard mouillé. La rétrospective politique de cette année qui se termine, met en exergue la solidité du gouvernement de Pravind Jugnauth face à une adversité de plus en plus violente, dérisoire et dangereuse.

Alliances et mésalliances

Commençons donc par l’Entente de l’Espoir qui au fil du temps devient plus que jamais la mésentente du désespoir. Le 17 janvier 2022, à l’hôtel Henessy Park, le MMM et Paul Bérenger annoncent le retour du Parti Travailliste au sein de l’Entente de l’Espoir. Il annonce que les différents partenaires de cette alliance (PMSD, Bodha et Badhain) discuteront comment accommoder Ramgoolam. Paul Bérenger disait alors, « nothing is agreed until everything is agreed… »… Et bien 12 mois plus tard, la montagne a accouché de rien puisque le PTr fait toujours cavalier seul même si un accord de principe a été trouvé le 7 novembre 2022 pour qu’ils unissent leurs forces et faiblesses pour les élections municipales qu’ils prévoyaient déjà pour décembre 2022.

Toutefois entre janvier et novembre, l’Entente de l’Espoir a perdu Roshi Badhain qui a quitté l’embarcation le 30 juillet 2022. Mieux vaut être seul que mal accompagné ? C’est ce que veut démontrer Roshi Badhain et son Reform Party qui ne veulent pas de Navin Ramgoolam en allié.

Mais l’énigme reste entière dans le cas d’une alliance entre L’Entente de l’Espoir et le PTr. Ou vous êtes en alliance ou vous ne l’êtes pas. Comme on dirait en Kreol Morisien, ‘soi ou maryer nett ou pa kapave marier lamoitié’… Ce qui nous amène à la date du 18 novembre. Depuis des semaines le PTr fait campagne afin de rassembler un maximum de sympathisants à St-Pierre pour leur rassemblement alors que l’Entente de l’Espoir ‘pe debatt’ afin d’avoir une bonne foule à Goodlands le même jour. Toutefois, l’Entente de l’Espoir a ‘senti l’ail’ que leur rassemblement aurait été un désastre et a finalement décidé de soutenir le PTr à St-Pierre. On croyait alors voir sur l’estrade Xavier Duval, Paul Bérenger et Nando Bodha … mais non. Ils ont décidé de rester dans le confort de leur domicile en invitant leurs sympathisants à se rendre à St-Pierre. Bilan, le meeting du 18 novembre des rouges a été un fiasco monumental.

Mais avant cela il y a bien sûr eu la marche ou manifestation de Bruneau Laurette du samedi 29 octobre. Un échec ! Une fois de plus les dirigeants de l’Entente de l’Espoir ont brillé par leur absence. Pour quelle raison ? Bruneau Laurette étant l’organisateur. On se souvient encore du traitement réservé par Percy Yip Tong, à Navin Ramgoolam ! C’est le seul moment historique de cette marche sans queue ni tête.

Comme quoi 2022 n’a définitivement pas été l’année de l’unification de l’opposition puisqu’il y a aussi eu des développements dans les attroupements extraparlementaires. En effet, Bruneau Laurette a démissionné de Linion Pep Morisien (LPM) le vendredi 5 août pour ensuite prendre un supposé trois mois de ‘break’ politique. En mars 2022, Ivan Bibi s’est signalé en qualifiant Rama Valayden, Bruneau Laurette et Dev Sunnassy de « démagogue ». Ce qui lui avait valu des poursuites de la part de Laurette qui lui réclamait des dommages de plus de Rs 25 millions. Un procès retiré depuis.

Ces démissions qui ont marqué les esprits

L’année politique 2022 a eu son lot de démission, les unes les plus improbables que les autres. Le MMM étant le plus touché par les départs de la jeune garde mauve. Ensuite le PTr a aussi été touché par une vague de départ déferlante.

Le « rapprochement » entre le MMM et PTr n’est pas vu d’un bon œil par Neera Seebarun. Raison pour laquelle la jeune femme, candidate battue du MMM au n° 8 (Moka/Quartier-Militaire) aux législatives de 2019, a démissionné de toutes instances du parti le lundi 31 janvier 2022.

Le jeudi 10 février 2022, soit 10 jours seulement après le recomptage entre elle et Ivan Collendavelloo, Jenny Adebiro claque la porte du MMM. Pour elle, le parti de Paul Bérenger a fait preuve d’un manque de soutien à son égard. Mais la démission de Jenny Adebiro n’est que la première d’une longue liste. Sept jours plus tard, soit le 17 février, Yannick Catherine ‘Chief Agent’ de Joanna Bérenger au numéro 16 lors des élections de 2019, tire sa révérence. Ensuite c’été au tour de Nitin Jeeha de prendre la porte de sortie le 24 février 2022. Conseiller du village de St-Hubert Nitin Jeeha était candidat du MMM aux dernières élections générales dans la circonscription de Vieux-Grand-Port/Rose-Belle (N°11). L’hémorragie s’est poursuivie en mars avec le départ de Zabeen Moraby le 10 mars. Le MMM a connu d’autres démissions en 2022 dans les comités régionaux à travers le pays.

Comme on vous le disiez plus haut, le PTr a aussi connu une vague de démission. En 2022 il y a eu pas moins de 9 démissions de membres, certains plus affluents que d’autres. Tout commence avec l’Assemblée générale du Parti Travailliste tenu le 28 août 2022 au Trianon Convention Centre et la reconstitution du Comité Centrale et du Bureau Politique.

Kalyanee Juggoo, ancienne secrétaire générale, démissionne de toutes les instances du PTr le 6 septembre 2022 en évoquant l’humiliation et le manque de considération envers elle, après avoir passé 35 ans au Parti. Quelques heures après, c’est au tour de quatre autres membres du Parti Travailliste d’emboîter les pas de Kalyanee Juggoo. Jean Harel Lamvohee, ancien ambassadeur et membre de la CLP No. 4, Ravin Seechurn, Campaign Manager dans la circonscription No. 18, Leena Appasamy, membre de la CLP au No. 1 et Ganeshiam Gopee, membre du Parti Travailliste durant plus de 35 ans dans la circonscription No. 1, ont claqué la porte du Parti de Navin Ramgoolam.

Le 16 septembre 2022, Ezra Jhuboo, ancien candidat de la circonscription No. 14 pour les rouges aux dernières législatives, soumet sa démission. Une des raisons évoquées est qu’il ne serait plus en phase avec le nouveau Bureau Politique reconstitué. L’ancien Lord Maire, Sheikh Mukhtar Hossenbocus, « Constituency clerk » d’Osman Mohamed, soumet sa démission de toutes les instances du Parti Travailliste le 29 septembre 2022. Dans sa lettre, le démissionnaire déclare qu’en « 35 ans de service au PTr, c’est la première fois que je vois que le Parti a atteint son point le plus bas ».

Le 7 octobre 2022, Véronique Marielle Rivet démissionne du PTr après avoir rétracté sa première lettre de démission, soumis un jour avant. Elle faisait partie du Comité exécutif du Parti Travailliste. Elle reproche à Navin Ramgoolam qu’il n’y a plus de possibilité pour que les jeunes évoluent et que l’avenir des jeunes soit incertain au sein de son Parti.

Le dernier démissionnaire en date est Abdool Rechad Sayfoo qui a soumis sa lettre le 8 octobre dernier. Ce dernier était membre du Parti Travailliste depuis plusieurs années. Il a aussi été membre du Bureau Politique pendant un certain temps, un membre du Comité exécutif et Campaign Manager dans la circonscription No. 13 à cinq reprises.

Fausses prévisions météo

L’humain ne peut que prédire, mais la météo est une affaire divine. Et en ce qui concerne la météo politique 2022, Sherry Singh a été piètre prévisionniste. Le 30 juin 2022, Sherry Singh quitte son poste de CEO de Mauritius Telecom et par ricochet brise toutes ses relations avec le MSM. Le 1er juillet, il prévoit un ‘Tsunami’ qui balaiera le gouvernement de Pravind Jugnauth. 6 mois plus tard, toujours pas la moindre vaguelette et le gouvernement MSM/MPM/PM/ML maintient toujours son cap. Sherry Singh a aussi annoncé un ‘cyclone classe 4’ contre le gouvernement. Et une fois de plus, pas la moindre brise ni pluie…

Pour revenir à ses allégations de ‘Sniffing’ contre Pravind Jugnauth, rien n’a pu être prouvé et plus personne ne le prend au sérieux si ce n’est que Radio Plus et les Sahebs que sont Nawaz et Al-Khizr.

Cabales médiatiques

Nous avons pendant l’année dénoncé de nombreuses tentatives de déstabilisation contre le gouvernement en place. Nous avons dénoncé avec force, les démagogies et les cabales médiatiques orchestrés pour ‘monte latet dimoune’ contre le pouvoir en place. Justement nous mentionnons plus haut les Sahebs. On se souvient de la prise de position partisane d’Al-Khizr Ramdin avec son « game over Prime minister ». Comme si aujourd’hui la presse décide qui va diriger le pays.

L’année 2022 a été marquée par des nombreuses émissions radios où les invités principalement (à 99%) de l’opposition se sont substitués aux rôles de nos institutions. Aujourd’hui nous le dirons sans cesse, l’animateur radio et les journalistes sont à la fois enquêteur et magistrat. Nous avons assisté à des émissions complotistes toute au long de l’année avec les mêmes têtes d’affiches dont Rajen Narsinghen, Rajen Valayden, Milan Meetharban, Harish Chundunsingh, Roshi Badhain, Shakeel Mohamed, Rama Valayden, Bruneau Laurette entres autres…

Le parlement, leur cour de récré

Le point sur les travaux parlementaires de cette année écoulée est que l’opposition s’est une nouvelle fois comportée de façon indigne et mesquines vis-à-vis du temple de la démocratie. Toujours les mêmes têtes qui sont souvent expulsées Paul Bérenger, Shakeel Mohamed, Arvind Boolell, Rajesh Bhagwan, Patrick Assirvaden. Ils ont également brillé par des Walk-Outs traditionnels. Le parlement a été transformé une fois de plus en cours de récréation par une opposition décousue et ‘fouterr desordre’ qui n’a plus aucun respect pour les institutions du pays.

Et dire qu’ils sont les premiers à supposément dénoncer que la démocratie parlementaire serait bafouée mais quand on voit leur niveau d’insolence vis-à-vis du Speaker, on se pose des questions sur leurs véritables devoirs envers la démocratie parlementaire. Nous notons le langage « bitor » de la jeune députée Joanna Bérenger à l’encontre des ministres, elle suit de près les traces de son père, Paul.

Et là encore, alors que les vacances parlementaires ont été annoncées l’opposition monte aux créneaux. Arvind Boolell a même manifesté le vendredi 9 décembre devant l’hôtel du gouvernement contre la fermeture du parlement. Pourtant Arvind Boolell avait assisté en 2014 à la fermeture pendant 9 mois du parlement pour des ‘koz-kozé’ d’une alliance électorale avec le MMM.

Tentatives d’émeutes

L’année 2022 a aussi été marquée par des tentatives de déstabilisation du pouvoir par la violence. À la fin du mois d’avril, le pays est touché par de nombreux affrontements entre citoyens et la police dans diverses régions du pays dont à Barkly, Roche-Bois, Cité Mangalkhan et Camp Levieux.

Des affrontements qui sont sources de l’arrestation de Darren L’Activiste, serial ‘fouterr désordre’. Lui il manifestait illégalement contre l’augmentation des prix du carburant. Des manifestations violentes qui auraient pu entraîner des répercussions très graves à un moment où le pays était en pleine regain de confiance dans le tourisme.

Ces incidents ont été suivis quelques jours plus tard par la diffusion sur les réseaux sociaux, repris par la suite par la presse mercenaire des vidéos des arrestations violentes et brutalités policières. Un timing sans doute qui cadre avec la volonté d’un groupuscule de l’opposition à mettre en danger la paix sociale du pays.

D’autres manifestations ont été organisées cette année mais tous avec le même résultat, déconvenue totale. Le dernier en date, le 29 octobre, Bruneau Laurette s’attend à rééditer la marche citoyenne du 29 août 2020 mais se retrouve avec une poignée de personne. C’est la preuve que la population est avisée et n’est pas prisonnier des mouvements fascistes et violentes qui déstabilisera l’économie et le pays dans son ensemble.

Pravind et son gouvernement toujours aussi solide !

En dépit de toutes les manigances de l’opposition depuis le début de l’année, le gouvernement de Pravind Jugnauth ne s’est pas laissé embêter et a poursuivi son travail pour le progrès du pays. En 2022, le gouvernement a accéléré le développement du pays. Le métro opère avec quelques mois d’avance sur la ligne Port-Louis/Curepipe et la ligne Rose-Hill/Réduit est en phase d’achèvement.

Le gouvernement à travers son ministre des Finances a encore soutenu le peuple. Il y a eu de nombreuses mesures dans le budget présenté en juin 2022 pour soutenir la population. Il y a eu l’introduction d’une « allowance » de Rs 1 000 pour ceux qui ne touchent pas plus de Rs 50 000 mensuellement à titre d’exemple. Ce n’est pas tout puisque le gouvernement a alloué une somme de Rs 1,4 milliard afin que le sac de 25Kg de farine soit subventionné à Rs 591,25 le sac. Cette mesure fait que les boulangers paient le sac de 25Kg à Rs 108,75 au lieu de Rs 700 pour maintenir le prix du pain maison à Rs 2,60.

Combat soutenu contre la drogue à Maurice

Combat contre la drogue s’il y a bien un dossier que le Premier ministre a choisi comme cheval de bataille c’est le combat contre la drogue. Aucune pitié pour la mafia, une lutte acharnée sans discrimination quelconque. L’opposition multiplie ses actions et ses allégations contre le gouvernement dans cette bataille mais la population croit en la démarche de Pravind Jugnauth. Dans chaque coin et recoin du pays le gouvernement investit dans les infrastructures sportives et de bien-être pour éviter que la jeunesse mauricienne ne sombre sous l’emprise de ce fléau. Les récentes saisies par l’ADSU et la Special Striking Team témoignent de la volonté du gouvernement de venir à bout de ce poison qui a fait bien de mort à Maurice. Une lutte sans merci qui mérite d’être soulignée car le gouvernement « pa get kouleur pa get relizion » … le gouvernement “pa get figir” dans son combat.

Cette année a encore été marquée par des saisies conséquentes de drogue mais aussi des personnes liées au trafic de drogue. Akil Bissessur en août 2022 et Bruneau Laurette par la suite le 4 novembre 2022.  Même s’ils sont présumés innocents, ces cas ont provoqué une onde de choc au sein de la population.

Bonanga Lilongwe

PS : On a ri un bon coup en entendant Navin Ramgoolam, en plein désespoir, proposé un voyage à l’Ile Sœur en cas de prise du pouvoir. Ceux qui se souviennent du slogan 100 jours pou sanz ou lavie avec so dilait Amul se rappellent déjà ce cauchemar… N’en disons pas plus pour l’heure…Car avec Pravind Jugnauth ça pourrait être les rails du métro qui arrivent à l’île sœur bien avant que Ramgoolam puisse réaliser ses promesses !

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