Les minorités ethniques peuvent pousser un ouf de soulagement. La Cour Suprême a rejetté la plainte constitutionnelle déposée par Rezistans ek Alternativ en ce qui concerne la déclaration ethnique lors des élections générales. Cette plainte de ReA contre l’Etat conteste, depuis 2005, le fait qu’un candidat doit déclarer son appartenance ethnique lors d’une élection. Dans la pratique, cette action légale menaçait directement le droit des minorités de se pourvoir des sièges de Best-Losers, une garantie constitutionnelle vitale. Les exemples de 1987 ou 2005 pour certaines communautés sont toujours dans la mémoire.
L’Electoral Supervisory Commission et le bureau du commissaire électoral sont cités comme codéfendeurs dans l’affaire. Il s’agit d’un jugement prononcé par le Full Bench de la Cour suprême. Panel composé de la Senior Puisne Judge (SPJ) Nirmala Devat, et des juges Iqbal Maghooa, Gaitree Jugessur-Manna, Patrick Kam Sing Carol Green Jokhoo.
Dans leur verdict, ils ont souligné que ReA cherche à contester la disposition d’une loi qui a été abrogée depuis. Notamment les règlements 12(4) et 12(5) des National Assembly Elections Regulations 1968. Articles qui prévoient la disqualification d’un candidat potentiel à une élection générale pour cause de non-conformité à la déclaration sur son appartenance communautaire. Or, le Full Bench a abondé dans le sens de l’État en statuant que la Cour va refuser de se prononcer sur une affaire basée sur une loi qui a été abrogée.
L’Etat était représenté par Me Diya Beesoondoyal, Principal State Counsel.
Ashok Subron, porte-parole de ReA, a déclaré ceci après la décision de la Cour suprême : «Nous respectons ce jugement. Le combat ne s’arrête pas là. On va étudier la possibilité de faire appel au Privy Council».
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