50 ans de présence des Sœurs de Mère Teresa à Maurice…

by | Sep 8, 2022 | Santé

Messe présidée par le Cardinal Piat ce samedi à Roches-Bois

 

Le Xournal Dimans vous l’avait annoncé dans sa dernière livraison. Les Sœurs Missionnaires de la Charité, plus connues comme les Sœurs de Mère Teresa, fêtent cette année les 50 ans de présence de leur congrégation à Maurice et dans le diocèse. A cette occasion, le Cardinal Piat présidera une messe d’action de grâce ce samedi 10 septembre à 10h à Notre-Dame-de-l’Assomption, à Roches-Bois.

 

À l’exemple de leur fondatrice, Sainte Teresa de Calcutta, les sœurs de la Charité, toutes missionnaires étrangères des quatre coins du monde, sont omniprésentes dans le quotidien des personnes les plus démunies et de celles qui ont besoin d’un soutien et d’un accompagnement spirituel. Tantôt dans la catéchèse, tantôt dans l’accompagnement des malades, les religieuses sont au service des Mauriciens.

 

C’est le 2 mai dernier qu’a été lancée une série d’activités pour célébrer ces 50 ans de présence en terre mauricienne. Les religieuses ont ouvert les portes de leur couvent et le Saint Sacrement a été exposé pendant 50 jours à la chapelle du couvent. Comme chaque année, la neuvaine à Sainte Teresa de Calcutta a eu lieu du 27 août au 4 septembre. Une messe d’action de grâce a été célébrée au couvent le lundi 5 septembre dernier.

 

Les célébrations seront clôturées par une grande messe d’action de grâce présidée par Mgr Maurice E. Piat ce samedi 10 septembre.

 

Hors texte

 

Mère Teresa

Mère Teresa, dans le monde Agnès Gouxha Bojaxhiu (1910-1997), la fondatrice de la congrégation des Sœurs missionnaires de la charité et des Frères missionnaires de la charité, naquit dans une famille albanaise catholique à Usküb, aujourd’hui Skopje, en Yougoslavie, le 26 août 1910. En 1928, elle entra comme postulante dans l’Institut de la Bienheureuse Vierge Marie, en Inde. Après son noviciat, elle fut nommée directrice des études à l’École Sainte-Marie à Calcutta dans l’État du Bengale Occidental.

 

En 1946, témoin chaque jour du spectacle affligeant de pauvreté partout dans la rue, elle ressentit un appel pressant à servir le Christ dans les plus pauvres des bidonvilles de cette grande capitale. En 1948, avec l’autorisation de ses supérieures, elle abandonna son poste d’enseignante et commença à donner des soins aux malades abandonnés, aux lépreux, aux cancéreux et aux ulcéreux des bidonvilles des alentours. Chaque jour, elle recueillait les mourants abandonnés sur les trottoirs et les assistait à mourir dans un climat de dignité retrouvée. Deux ans plus tard, quelques jeunes filles vinrent se joindre à elle. Une communauté de vie se forma.

 

Mère Teresa reçut le Prix Nobel de la paix en 1979. Elle mourut le 5 septembre 1997. Le 19 octobre 2003, elle est béatifiée à Rome par le pape Jean-Paul II (1920-2005).

 

Les sœurs missionnaires de la charité

Les sœurs missionnaires de la charité mettent leur confiance en Marie et en son cœur immaculé. Elles servent le Christ souffrant sur la croix, assoiffé d’amour, et puisent leur inspiration dans cette phrase du Christ « Vous le faites pour moi » (Mt 25, 34-40).

 

Elles se mettent au service des pauvres, des abandonnés, des méprisés et des meurtris dans leur corps et dans leur âme. Ces religieuses simples, drapées d’un sari blanc à lisière bleue, se sont répandues dans plus de 110 pays, ouvrant plus de 530 maisons pour exercer le charisme de leur fondatrice : la prière et l’action charitable sous toutes ses formes.

 

Implantation dans le diocèse de Port-Louis

C’est à la demande du cardinal Jean Margéot (1916-2009), évêque de Port-Louis, que 6 sœurs missionnaires de la charité, 5 Indiennes et une Française, arrivèrent dans le diocèse le 7 octobre 1972. Auparavant, Mère Teresa en personne était venue constater la nécessité d’installer une communauté dans le diocèse en juin 1970. Elles s’installèrent provisoirement à Rose-Hill et se fixèrent six mois plus tard dans un quartier pauvre de la capitale, à Roche-Bois.

 

Elles gèrent un hospice pour des femmes âgées abandonnées et une crèche. Elles font de l’accompagnement scolaire, donnent des cours d’alphabétisation, visitent et aident les familles défavorisées et participent à la catéchèse dans la paroisse de Notre-Dame-de-l’Assomption.

 

La communauté de Maurice compte 4 religieuses : 1 Américaine, 1 Bangladaise, 1 Italienne et 1 Mauricienne.

 

 

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