Ce n’est pas un péché d’être un élu du gouvernement ou de faire partie de la majorité qui dirige le pays. Cela doit être la première leçon pour les pseudo-démocrates de l’Opposition et leurs sbires au sein des différentes rédactions. La liberté d’expression a été acquise au prix de nombreux sacrifices et après haute lutte, suffisant pour qu’on refuse de voir des « esprits frustrés » travestir la volonté du peuple. Quelques petits groupes de « metter choulas » font croire que le pays sombre dans l’anarchie et que la revendication de la rue est plus forte que jamais. Rien de plus faux. L’Opposition et ses agents essaient de gagner par le désordre ce que les élections ou le parlement ne leurs donnent pas : une légitimité politique.
Ces jours-ci, les activistes de l’Opposition, dont les agents, partisans, sympathisants du Parti Travailliste, MMM et PMSD ne ratent jamais une occasion pour semer des troubles et créer du désordre dans des rassemblements, semble-t-il. Or, après l’incident à Plaine-Magnien, survenu au Citizens Advice Bureau, mercredi dernier, où certains se sont mal comportés vis-à-vis les Ministres Toussaint et Hurreeram, des gros bras des adversaires politiques du gouvernement ont mal agi pour déstabiliser l’émission Enquête en Direct de Radio One, avec Anabelle Savabaddy. L’animatrice, qui a allumé le feu avec un commentaire sur « Manhattan », a ensuite été incapable de contrôler son émission et ses auditeurs. Cela aurait pu entraîner des conséquences plus graves pour l’unité et la sécurité du pays.
En effet, le PPS Gilbert Bablee et le Maire de Vacoas-Phoenix, Praveen Kumar Ramburn auraient été insultés par quelques habitants qui y étaient présents.
Incapable de gagner les combats sur le terrain, voire même à l’Assemblée Nationale, l’Opposition a trouvé une nouvelle stratégie pour essayer de renverser le régime actuel. L’objectif de l’Opposition est de démontrer que le gouvernement est impopulaire. Or, tel n’est pas le cas bien que quelques activistes de l’Opposition ont fait du désordre pour dénigrer l’image des élus du gouvernement.
Concernant l’incident qui a eu lieu à Plaine Magnien, il convient de souligner que trois membres du conseil du village ont été convoqués au poste de police de Rose Belle. Il s’agit du président Nazim Gurrib et des conseillers, Vashil Jasgray et Kursley Nadal. Une enquête policière a été initiée à cet effet. Il faut faire ressortir que Nizam Gurib, qui serait un agent patenté du Parti Travailliste, se trouvait avec sa chemise rouge, à côté du député ‘rouge’ Ritesh Ramphul.
S’agissant de l’autre incident qui a eu lieu à Vacoas-Phoenix, la presse s’est montrée très discrète surtout en ce qui concerne le comportement de certains vis-à-vis- du PPS Gilbert Bablee et du maire Praveen Kumar Ramburn, Ce dernier a consigné une déposition à la police pour crainte des menaces sur sa vie.
Dans sa déposition, le maire de Vacoas Phoenix explique qu’il a été invité à une émission d’une radio privée. Praveen Ramburn rappelle que le PPS Gilbert Bablee, ainsi que les membres de l’Opposition notamment, Patrick Assirvaden, Nando Bodha et Stéphanie Anquetil étaient également présents. Praveen Ramburn poursuit dans sa déposition que Gilbert Bablee s’est senti offensé quand le mot «Manhattan» a été prononcé dès le début de l’émission.
Ce qui a provoqué, selon le maire, la colère de la foule. Praveen Ramburn indique qu’il aurait ainsi demandé aux membres du public de se calmer et qu’ils auront l’occasion de s’exprimer. C’est alors qu’il aurait entendu un membre du public scander le mot ‘g… ’ Il peut identifier la personne concernée.
Praveen Ramburn soutient qu’il consigne cette ‘Precautionary Measure’, car il ne connaît pas les intentions de ceux qui étaient présents dans la foule. Le maire de Vacoas Phoenix a aussi soumis une requête à la police, pour que des patrouilles soient effectuées régulièrement à proximité de sa résidence. Aux dernières nouvelles, Shahil Budhooa a été arrêté à la suite d’une déposition d’un habitant de la région. Une deuxième personne a également été interpellée. Ils ont été libérés sous caution.
Il faut aussi condamner l’attitude de Patrick Assirvaden, président du Parti Travailliste, qui aurait dit à l’animatrice de donner la parole aux membres du public. Ce faisant, ils auraient voulu exciter la foule qui y était présent. Il faut rappeler que durant le règne du Parti Travailliste, les rouges refusaient systématiquement de débattre avec les membres de l’Opposition. Un jour, Nita Deerpalsingh, alors responsable de communication des rouges, avait même refusé qu’un travailliste débatte avec Prem Koonjoo arguant que ce dernier n’était même pas un élu. Dieu sait que Mamzelle Deerpalsingh, son leader et ses acolytes furent tous balayés aux élections de décembre 2014, qui vit Prem Koonjoo faire son entrée triomphale au conseil des Ministres.
Dans ce même registre, la police a procédé à l’arrestation de dix personnes ce jeudi au Temple Tookay de Camp Diable. Ces derniers ont fulminé contre les dirigeants de la fédération des Temples Tamoules pour ne pas avoir accordé la parole à un membre de l’Opposition lors des célébrations officielles de la fête Varusha Pirappu. Or jamais, l’Opposition n’a eu droit à la parole, selon le protocole établi depuis des décennies.
A aucun moment, Anabelle Savabaddy n’a pas pu maitriser le débat. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette dernière aurait pu enflammer le pays, voire même, créer ou occasionner des désordres incalculées pour la nation.
L’Opposition se plaint de la démocratie. Or, elle veut assassiner la démocratie en poussant le citoyen lambda à se révolter contre le pouvoir en place en tirant derrière les ficelles pendant qu’ils négocient leur avenir politique. Or, on ne doit pas jouer avec la démocratie, qui n’est pas la propriété privée de l’Opposition.
Quoi qu’il en soit, on doit saluer les initiatives et la démarche des députés du gouvernement, qui enquêtent pour trouver des solutions aux problèmes auxquels font face leurs mandants dans leurs circonscriptions respectives. En voulant perturber les réunions, les activistes de l’Opposition ont mis la vie des députés et du maire de Vacoas-Phoenix en danger.
C’est une affaire très sérieuse qui s’est passée. Des actions s’imposent. L’Express, qui a voulu rapporter l’affaire par un Narain Jasoodanand revenchard envers les autorités, a grossi la situation en épingle. La publication « sûre, fiable et précise » a omis d’expliquer que les députés de l’Opposition ont également été hués. Mais ça non, il faut montrer « the other side of the coin » pour plaire à leurs agendas anti-gouvernementaux.
Aujourd’hui, ceux, qui se présentent comme des alternances, nous surprennent. Le conflit Bibi/Laurette apporte son lot de révélations. Nando Bodha n’est plus en odeur de sainteté chez les travaillistes et Ramgoolam. L’épine Badhain et les autres couleuvres sont dures à avaler pour la population. Ajouté à cela, l’anarchie que veut instituer certains ne laissent rien présager de bon pour l’aventure dans laquelle ils veulent embarquer la population.
Ni Bobby Hurreeram, Stephan Toussaint, Kavi Doolub ou encore moins, Gilbert Bablee et Praveen Ramburn doivent se laisser intimider par les fauteurs de trouble. Laisser-aller, c’est une valse. Les « gilets jaunes » en France viennent de faire l’amère expérience dimanche dernier. On sait ce qui se passera en 2024…Déjà, on nous dit que les stocks de Lysol sont en manque sur les étagères.
A bon entendeur, salut !
Bonanga Lilongwe
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