·        Joe Lesjongard : ‘’ Des similitudes sont dangereuses pour le pays’’

Lors d’une conférence de presse, tenue au cours de cette semaine, le ministre de l’Energie et des Services publics, Joe Lesjongard, et le ministre des Infrastructures nationales, Bobby Hurreram, ont exprimé leurs points de vue sur les graves incidents survenus en fin de la semaine dernière.

Joe Lesjongard a soutenu que cette guerilla urbaine avait pour objectif de créer une situation de chaos en l’absence du chef du gouvernement du pays.  Soutenant que le peuple a le droit de s’exprimer, il a dit que : ‘’Tou dimoun kone lavi finn vinn ser ek nou pe pass par ban moman difisil. Li pa enn rezon azir kouma enn guerilla e atak lapolis ek infrastriktir piblik. Lobzektif sete kre enn kao pandan labsans Premie minis. Sou lepok Navin Ramgoolam noun viv li sa. Li ti perdi kontrol konpletman lor la sitiasion. Ena ti fer referans ki li ti pe dormi dan so lakaz ». Et d’ajouter que : ‘’ La population sait déjà qui sont ceux qui sont derrière tous cela’’.

Le ministre de l’Energie et des Services publics a réitéré que ces actes de violence avaient été planifiés et a dit que les protagonistes derrière ces incidents avaient préparé le coup. ‘’ La population sait qui sont ceux qui sont derrière les violences. On avait stocké des caoutchoucs dans certaines régions. Il faut du temps pour préparer des ‘cocktail molotov’’, dira le ministre qui a ajouté que : « Ena dimun ti pe rode amen rôle zoro ».

Par ailleurs, Joe Lesjongard, qui a soutenu que des similitudes sont dangereuses pour le pays, a brandi une copie du rapport de la commission d’enquête instituée à ce sujet. « Zordi zot residive. Li kler pou tou sekin obzerv sekin pase, finn itiliz ban zen vilnerab dan sertin landrwa pou fer la violans. Erezman nou ena enn popilasion ki oule ki nou viv an armoni e pan suiv sa ban dimoun la », indique-t-il.

Le ministre dit se réjouir, néanmoins, que « la moitié de la population n’ait pas suivi ces incitations à la violence de la part de ces fauteurs de troubles.» D’ailleurs, le ministre se dit convaincu que cette partie de la population ne le fera pas.

Pour sa part, Bobby Hurreeram s’est attardé sur le parallèle dressé entre les incidents de la semaine dernière et les émeutes de 1999. Il a déploré que dans cette conjoncture difficile il va falloir débourser de l’argent des caisses de l’Etat pour réparer les infrastructures publiques endommagées.