Une dizaine de jours avant, le peuple a ouvert les yeux sur le réel agenda de Bruneau Laurette, qui se disait activiste et vendait des rêves à tout va au peuple d’en bas. Son positionnement et ses déclarations public, après la cassure des partis de l’opposition, a été sans équivoque et a ainsi mis la lumière sur sa vraie couleur politique. Car bien que le groupement de l’opposition ait préféré prendre des distances avec le PTr, à l’issue de l’acharnement de Navin Ramgoolam pour être présenté comme le Premier Ministre dans toute éventualité, le bouncer a lui pris pour cible tous les autres partis mais en épargnant seul le parti rouge. D’ailleurs alors que son cheval de bataille au début était d’émettre du sang neuf dans l’arène politique, lui qui a dit ne trouver aucune objection à ce que le lion soit le prochain PM.
Ce positionnement, qui a fait un effet tonnerre auprès de certaines personnes qui le suivaient pour justement son coté apolitique, lui a valu une pluie de critiques sur les réseaux sociaux. Alors que ses disciples utilisaient cet instrument pour attaquer tous ceux qui se plaçaient pour le gouvernement, en quelques minutes, la roue a tourné et c’est lui qui a été au centre des attaques. Nombreux ont manifesté leur colère et ont affirmé que Bruneau Laurette ne faisait que se servir d’eux au profit du parti Travailliste et surtout son leader, Navinchandra Ramgoolam. Le point final de son court moment de gloire au-devant de laaffirm a été aussi par ses dires concernant la quête des partisans du MMM et du PMSD, qui a mis l’accent sur son coté communautaire.
Après avoir subi des critiques de tout part mais également auprès de Joanna Bérenger et d’Adrien Duval, qui ont dénoncé son attitude communale, celui qui poussait des citoyens à descendre dans la rue au profit du parti Travailliste a voulu arranger la situation. Constatant qu’il était en chute libre et que sans personne derrière lui, son rôle serait éteint, ne pouvant ni aider le parti rouge ni être en position de réclamer quoi que ce soit, il a décidé de faire marche arrière. Ainsi, ce lundi 8 mars, dès le matin, il a convoqué la presse pour se dédouaner de ses paroles d’avant. Il a tenté par tous les moyens de refaire son image auprès de la population mais le mal été déjà fait. Et comme le dit si bien cet adage mauricien « sat pa bwar dilait so dé fwa ».
En conférence, Bruneau Laurette devait tenter de faire comprendre qu’il n’adhèrera pas au parti Travailliste et a même glissé quelques piques dans son discours sans toutefois le mentionner. Tout à coup pour lui, c’était « hors de question de bâtir du neuf sur du vieux ». Mais, ce revirement à 180 degrés n’a laissé personne dupe. Beaucoup se sont demandés pourquoi un changement de langage aussi brusque mais ils ont vite conclu que ce n’était qu’une énième stratégie, cette fois-ci pour ne pas perdre, la petite masse de personnes qui s’était adhérer au mouvement.
Autre point auquel il s’est ravisé, c’est sur la création de son parti politique. Pour ne pas dire avec qui il s’alliera, Bruno Laurette a expliqué que de concert avec la plateforme Linion Sitwayin, ils sont passés en mode réflexion. L’activiste s’est donné deux semaines pour prendre une décision finale. Histoire de gagner du temps pour regagner des personnes. D’ailleurs, il a souligné que pour l’heure, l’importance c’est d’abattre un travail accentué sur le terrain.
De l’autre côté, pour se défendre d’être communal, le bouncer a avancé que sa quête d’amasser les partisans du MMM et du PMSD, était, dit-il, parce que les adeptes de ces deux partis sont indécis car ils sont laissés pour compte. Or, cette excuse n’a pas marché car un des partis qui est le plus en perte de vitesse, ces dernières années, est le Ptr qui n’arrive même plus à faire élire son leader et certains de ses piliers comme Anil Baichoo et autres. Pourtant, Bruno Laurette n’a pas cherché à récupérer ces gens-là. Et on sait tous que le Parti des Duval a été pendant longtemps au sein du gouvernement et a fait profiter beaucoup de ses partisans.
Par ailleurs, dans un autre registre, il est bon de se demander si ces piques désormais plus virulents envers l’opposition ne sont pas dirigés que vers le MMM, le PMSD et le Reform Party. « Si l’opposition pe vinn servi citoyen, si l’opposition pa pe capav fer ceki citoyens pe demann li, si l’opposition pe fer semblant in compren mai pann compren nanier, se pa sa ki nou bizin » a-t-il dit. Alors que désormais, c’est ces trois partis qui représentent le groupement de l’opposition, le PTr n’étant plus de la parti et les membres du parti s’étant retiré de toute instance parlementaire de l’opposition.
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